Mille mercis et place au safari!

Philippe et Stéphane ont communiqué avec nous samedi matin. Quelques bons mots des aventuriers, têtes et corps reposés, le cœur rempli d’émotions et l’esprit empreint d’images qui resteront gravés dans leur mémoire. Présentement en plein safari, ils reprennent l’avion dans deux jours seulement. Un périple intense de 20 jours qui se termine tout en beauté.

Nous avons hâte de les retrouver et ils auront pleins d’histoires à nous raconter!

Notre défi SP s’est achevé vendredi! Tout le monde est redescendu sain et sauf. Nous avons été accueillis en héros par l’équipe des Karavaniers: Buffet, bière, chants, danses, etc.!

Comme dernier mot, nous désirons  évidemment remercier une fois de plus nos généreux donateurs, Nadia, Isabelle, Aurelie, Emma, Emmanuelle, parents, amis, employeurs, collègues et autres partenaires qui ont rendu possible cette aventure. Nous désirons aussi remercier chaleureusement l’équipe des Karavaniers et notre EXCELLENTE guide Chantale Beaudoin ainsi que le chef local d’expédition Edward Urio pour leur professionnalisme, leur bonne humeur, leur calme et leur expérience de la montagne, qui ont été des éléments déterminants du succès de l’expédition!!

 

Merci à Stéphane avec qui nous formons une équipe en rock et en feu !  Merci pour l’idée et à notre naïveté pour avoir fait le reste !

Merci à Philippe pour sa bonne humeur légendaire!

Marc-André Drouin : « MAD,  l’Afrique ça ressemble un peu à la Beauce » et bonne fête en retard.  Désolé d’avoir manqué ton 40ième

Creaform :  Je pense faire la planif. stratégique ici l’an prochain, la vue est belle 😉 À ma gang du mktg, je reviens la tête pleine d’idées!  À tous, je pense que cette « expérience sportive » en montagne plairait bien au Creaformien type!

Au plaisir de vous revoir bientôt et de vous partager notre merveilleuse aventure africaine.

Phil & Stef

Au sommet, face à la réalité

Stéphane et Philippe ont atteint tôt aujourd’hui le sommet du Kilimandjaro! Ils ont su relever avec brio ce défi exigeant tant émotionnellement que physiquement!

 

C’est fait! Toute l’équipe a atteint le sommet du Kili ce matin à 6 h 21! Que d’émotions!  Le tout après deux journées et deux nuits très difficiles pour Philippe et moi! Mais toutes ces difficultés sont maintenant choses du passé alors que nous avons atteint notre objectif !  On a eu des pensées pour tous nos proches, mais particulièrement pour ma mère Ginette qui se bat avec la SP sur une base quotidienne, et pour mon oncle Denis qui a perdu son combat à l’âge de 41 ans, et qui aurait sûrement aimé participer à ce genre d’aventure!

Sur une note moins positive, nous avons eu un petit «reality check» lors de la descente… Une personne est décédée à à peine 200 mètres du sommet. Nous sommes passés juste à côté du corps…

Malgré le fait que le Kili soit une montagne accessible, il ne faut pas la prendre à légère. La préparation et la stratégie d’acclimatation et d’ascension sont à prendre au sérieux.  Immédiatement après avoir atteint le sommet, nous sommes redescendu de 2 800 mètres pour passer la nuit à 3 100 mètres. Toute une différence avec le -10 de la nuit dernière 🙂 On vient d’arriver à Gilman’s Point, 5 681 mètres. Dans une heure on sera  au cratère pour la nuit !

 

Toute l’équipe de la Société de la SP tient à féliciter et à remercier Philippe et Stéphane pour tout ce qu’ils ont accompli. Profitez de chaque instant qui vous est donné jusqu’à votre retour! Nous sommes privilégiés de vous avoir à nos côtés dans cette bataille contre la SP!

 

Stéphane, au sommet du Kilimandjaro

Stéphane, au sommet du Kilimandjaro

Des nouvelles… en décalage horaire!

Retour de Philippe et Stéphane sur leur journée d’hier!

Une belle grosse journée! Nous nous sommes levés à 5 h 30 pour déjeuner, et les tentes étaient toutes recouvertes d’une bonne couche de frimas. Notre première nuit sous zéro 🙂

Belle vue au réveil!

Belle vue au réveil!

Nous avons quitté le camp Moir vers 7 h en route vers le camp Ronga 3,  17 km plus loin (à 3 950 mètres d’altitude). Nous avons parcouru grosso modo la moitié du périmètre de la montagne à 4 000 mètres. Pas d’ascension, juste une série de petites montées suivies de petites descentes. Toute la journée nous avons pu observer le sommet Kibo
qui se dressait à notre droite, sous un beau ciel bleu.  Après 5 heures de marche, nous apercevons en plus le sommet Mawenzi! Un peu moins haut que le Kibo, mais beaucoup plus escarpé. On avait donc une vue imprenable de deux des trois sommets du Kili du camp Ronga 3. Demain, on grimpe!

 

* C’est aujourd’hui que Stéphane et Philippe grimpaient 600 mètres en moins de trois heures afin d’atteindre leur camp 4 700 mètres. Espérons que tout ce soit bien passé et attendons patiemment de leurs nouvelles dès demain ! 🙂

 

Mots des participants:

Jean Auclair & Noella : Merci pour votre support logistique et moral durant mon absence… Je sais que vous le faites par amour pour les deux petites « princesses », mais sachez que c’est très apprécié!

Valérie Jalbert :  Nos collations Krispy Kernel sont incroyables – merci, de la part de nos estomacs repus et de nos muscles qui se développent comme des culturistes avec du stock illégal !

Deux jours de montée bien préparés!

C’est cette fin de semaine que Philippe et Stéphane ont débuté l’ascension du Kilimandjaro. Aujourd’hui, ils profitaient d’une bonne journée de marche (entre 6 et 7 heures) et d’une acclimatation tout en douceur puisque l’altitude était la même,  oscillant autour de 4 200 mètres… Ils rejoignaient leur campement, (4 100 mètres), toujours sur la face nord, avec des vues spectaculaires du sommet déchiqueté de Mawenzi, le plus spectaculaire des trois sommets du Kili.

Empreints de positivisme et d’énergie contagieuse, c’est avec un immense plaisir que nous savourons chacun des textos reçus de nos grands voyageurs. Voici celui qui résume leur journée d’hier…

Levé à 6 h 30, nous sommes partis à 8 h pour le 2e campement (Moir Camp). Une marche de 6 heures qui nous a amenés à 4 200 mètres d’altitude. On aperçoit toujours le sommet du Kili qui se rapproche… So close, yet so far… On ne sera pas au sommet avant un autre 3 jours et demi si tout va bien.  Une belle journée somme toute  🙂  L’ascension du Meru nous a bien préparés à l’altitude, mais quelques effets se font sentir… nausées et légers maux de têtes. Nous sommes aussi exposés à de nombreuses «nouvelles» bactéries qui contribuent à déstabiliser notre système digestif (dois-je rappeler que nous sommes en Afrique 🙂 )…

Ces petits désagréments font partie de l’aventure et surtout, ils ne sont rien comparés aux épreuves que doivent traverser les personnes atteintes de SP sur une base quotidienne. On vous lève notre chapeau (notre tuque pour être exacts) ! Nous voudrions remercier la SCSP d’avoir mis sur pied ce défi, et tous les donateurs qui nous ont permis d’amasser 33 000 $ pour la SP. Mille mercis à Nadia, Isabelle, nos filles, familles, amis et employeurs pour nous avoir permis de partir à l’aventure!

 

Quelques mots des participants à leurs proches:

Simon Clément et Marco St-Pierre : Non y’a pas de funiculaire ni d’hélicoptère en bas de la montagne pour monter sur le top.  Ca fait quelques des jours qu’on marche pis on voit rien.  Va vraiment vraiment falloir monter à pieds.  Pis non le sherpa veut pas que j’embarque sur son dos!

Nadia : Ton chum ronfle, pas de danger que les animaux s’approchent la nuit lors du safari

Isa : La poudre que j’ai apporté pour les pieds va servir à ton chum plus qu’à moi, c’est une question de survie!

Ouf… toute une descente!

L’épreuve du Mont Meru terminée, Stéphane et Philippe doivent redescendre la montagne afin de s’attaquer au légendaire Kilimandjaro dès demain. Nous les laissons vous raconter cette journée exigeante et tenterons de vous donner des nouvelles lundi du début de leur ascension, ou avant si possible.

Difficile début de journée pour la descente… On dirait que la journée d’hier a été trop éprouvante ou qu’un virus ou une bactérie a affecté quelques membre de l’équipe…
Trois personnes souffrent de problèmes de santé dont une qui a nécessité l’aide de service d’évacuation pour effectuer la descente.

De notre côté, nous nous portons bien, malgré quelques maux de tête au réveil, et avons dévalé les 2000 mètres de dénivelé en 4 ou 5 heures avec notre guide, le reste de l’équipe et le ranger Tino ( on doit être accompagné d’un ranger armé partout dans la réserve d’Arusha).

 Surprise, un bon repas chaud nous attendait à notre arrivée au bas de la montagne! Nous avons par la suite, dans le cadre d’une cérémonie improvisée, remis les pourboires à l’équipe de guides et de porteurs, sans qui l’expédition n’aurait pas été possible. Nous profitons d’une soirée au lodge ce soir pour reprendre des forces (c’est-à-dire prendre une ou deux bières froides 😉 ) et pour bien dormir avant de quitter pour le Kili demain matin. Une autre aventure commence…

 

P.S. On cherche une Cage aux Sports pour le Superbowl…

François Balaux :  S.V.P. nous remplir une feuille de pari : Coin Toss = Tail,  Nombre d’avions = 3 jets, écart des points = 17 pts, je te laisse le soin pour le reste !  Phil se réserve le droit de changer d’équipe jusqu’à la fin 😉 

On pense à vous et surtout à votre Kentucky, vos poutines Ashton, pis toute cette excellente friture ! Par contre, on partage les mêmes contraintes de digestion…notre flore intestinale est mise à rude épreuve et la tente est très petite, ça sent presque l’intoxication. Bon Superbowl à tous !

 Phil & Stef

Descente du Mont Meru

Descente du Mont Meru

Peu de sommeil, mais une détermination qui mène au sommet!

Philippe et Stéphane se portent bien en cette sixième journée en sol africain.

Hier, ils ont marché du premier au deuxième refuge, ce dernier étant situé à 3 500 mètres! En plus de leur permettre une acclimatation, cette bonne marche leur a offert des spectacles hors du commun, comme la rencontre de singes Mbega (qui ressemblent, selon eux, à des moufettes de 50 livres!) qui sautaient d’arbre en arbre.

Comme ils sont arrivés assez tôt au refuge en après-midi, ils en ont profité pour faire l’ascenscion du sommet du Petit Meru situé à 300 mètres plus haut. «Un premier petit sommet pour la SP :)», écrivent-ils.  Le coucher s’est fait assez tôt, car l’ascension du sommet du Mont Meru débutait dès 2 h du matin! La plus grosse journée du voyage les attendait, semble-t-il…

C’était donc aujourd’hui que Stéphane et Philippe affrontaient le Meru.

On nous a bien réveillés à 2 h am… après une nuit de 1 ou 2 heures de sommeil pour l’ensemble de notre groupe – Merci à une tempête nocturne, à des randonneurs pas trop délicats qui se levaient plus tôt pour leur départ vers le sommet et à des ennuis de digestion…

Nous sommes donc partis très tôt pour ce qui s’est avérée  être la journée la plus difficile physiquement de nos vies! Le trajet vers le sommet du Meru (4 520 m) est assez long, escarpé et comporte plusieurs passages techniques (10 heures aller-retour). De plus de nombreuses personnes de notre groupe ont été affectées par l’altitude (maux de tête, nausées). Malgré ceci, tous ont atteint le sommet, et tous étaient plus que fiers de l’avoir fait ! Un moment très émouvant.

On a encore eu droit à des paysages magnifiques. Le sommet du Meru était enneigé aujourd’hui, ce qui est assez rare au dire de notre guide Chantal. J’ai souvent pensé à ma mère et mon oncle lors de passages plus difficiles. Tous les membres de l’équipe se sont soutenus tout au long du trajet.  Les guides locaux ont aussi contribué à la bonne humeur en entamant quelques airs tanzaniens!

Le Mont Meru

Le Mont Meru

Kaka Twiga et le fêté vers le sommet du Mont Meru!

Une autre journée privilégiée où nous avons reçu des nouvelles de Stéphane et Philippe. Vivement la technologie! Les voyageurs semblent très enthousiasmés par les débuts de leur aventure. Voyez par vous-mêmes!

Allo!

 Une belle première journée d’ascension du Mont Meru. Nous avons grimpé 14 km pour un dénivelé total de 1100 mètres. Nous dormons au gîte ce soir à 2500 mètres d’altitude. Nous avons encore eu droit à des averses, mais moins intenses et moins longues qu’hier.

 Les paysages sont GRANDIOSES! Sans compter que nous avons aperçu trois girafes – à  quelques centaines de pieds de nous! – des buffles, des gazelles et une dizaine de zèbres! Une famille de babouins a même traversé le sentier un peu plus loin devant nous ! J’ai (Stéphane) même eu droit au premier surnom : Kaka Twiga (frère girafe)  🙂  Je suis honoré !

Demain, nous nous dirigeons vers le 2e gîte situé à 3500 mètres et le sommet du petit Meru en extra si on a de l’énergie. La montée sera plus escarpée et les effets de l’altitude pourraient commencer à se faire sentir.

P.S. Philippe s’est fait servir son gâteau de fête par l’équipe de cuisiniers dans notre gîte à 2500 mètres. Wow! Toute une attention! Et merci à notre guide Chantal d’avoir filé le tuyau aux cuisiniers!

Jour 4 : Stéphane et Philippe au Mont Meru.

Jour 4 : Stéphane et Philippe au Mont Meru.

 

Un immense MERCI à tous ceux qui ont mis de leur énergie et ainsi nous permettre de réaliser ce voyage de rêve.  Évidemment, le haut du pavé à : Isabelle – Emmanuelle, Nadia – Aurélie et Emma qui doivent assumer « les joies du quotidien » pendant ce long périple  – Je vous aime fort !!! 

Avoir pu joindre l’utile à l’agréable dans cette aventure est également une grande fierté :  33 000 $ pour les besoins de la Société canadienne de la sclérose en Ppaques – nous sommes convaincus que cette somme fera une différence dans la vie de gens atteints de la SP.  Bravo à l’équipe de la SCSP qui fait un travail extraordinaire.

Un autre merci à tous nos commanditaires : nos familles, nos employeurs, nos amis et nos collègues qui ont appuyé ce projet sans réserve.  Votre confiance nous donne de l’énergie à chaque pas !

Phil et Stef

Les environs d’Arusha, en temps réel…

Avant d’entreprendre l’ascension du Mont Meru et afin de se remettre en douceur du décalage horaire, c’est aujourd’hui que Stéphane et Philippe sont partis à la découverte des environs d’Arusha.

Vous serez sans doute très heureux d’apprendre que nous avons eu des nouvelles en temps réel de nos grands voyageurs ! En effet, un texto reçu un peu plus tôt relate leurs dernières aventures.

Tout va bien, nous sommes arrivés hier soir au Lodge. Premier trek aujourd’hui pour se dérouiller les jambes (11km) sur une colline où l’on a pu visiter une maison de la tribu Wa-Arusha (photo au retour). On a étrenné nos punchos puisque la moitié du trek s’est déroulé sous une pluie torrentielle. Ça a ajouté à l’expérience 🙂 De superbes décors partout où nous sommes passés. On a évidemment été témoin de la pauvreté qui règne ici. Ceci dit, tous les habitants, spécialement les enfants, souriaient à pleines dents!

Demain ça commence pour vrai! On quitte le confort du Lodge pour l’ascension du Mont Meru pour 4 jours.

C’est un départ!

Ça y est! C’est aujourd’hui que s’envolent Philippe Cusson et Stéphane Auclair pour la Tanzanie. Derniers «Au revoir» à l’aéroport en après-midi, les aventuriers, qui partent de Québec, passeront par Montréal et Amsterdam avant d’atterrir en sol africain au Kilimandjaro International Airport dimanche soir. La tête, le cœur et le corps prêts à gravir le plus haut sommet de l’Afrique, ils passeront leur première nuit tanzanienne dans un magnifique lodge en bordure du Parc National d’Arusha.

Cette nuit de sommeil bien méritée leur permettra d’entamer un périple exigeant de 20 jours dans cette fascinante région de l’Afrique!

Suivez-nous tous les jours pour lire les péripéties de ces deux jeunes hommes qui se lanceront dans cette aventure pour la cause de la SP!

Profil de participant : Carole Corson

Carole Corson

Carole Corson au sommet du Kilimandjaro

Carole Corson a gravi le mont Kilimandjaro en janvier 2011. Nous lui avons posé quelques questions, auxquelles elle a accepté de répondre. Voici le récit d’une expérience mémorable!

SP Quelles étaient tes motivations? Pourquoi as-tu voulu relever ce type de défi?

CC – Je travaille pour la Division du Québec de la Société canadienne de la sclérose en plaques depuis 2001. Au fil des ans, j’ai tissé des liens avec plusieurs personnes touchées par la SP. De plus, je rêvais depuis plusieurs années de faire l’ascension du Kilimandjaro; c’était donc une occasion unique de réaliser ce rêve pour la cause qui me tient le plus à cœur.

SP Selon toi, pourquoi les gens devraient-ils opter pour un voyage à caractère philanthropique plutôt que pour un simple voyage d’agrément?

CC – Un voyage à caractère philanthropique offre une tout autre dimension qu’un voyage d’agrément. Je ne faisais pas le voyage seulement pour moi, mais pour toutes les personnes touchées par la SP. La motivation était encore plus grande.

Quand j’étais sur la montagne, je pensais aux personnes ayant la SP, dont la fatigue est, pour la majorité d’entre elles, le symptôme le plus important. Cette fatigue est souvent incomprise par les proches, car elle est différente de la fatigue « normale » ressentie, par exemple, après une grosse journée de travail. Elle est difficile à faire comprendre à quiconque n’a pas la sclérose en plaques. Je ne sais pas dans quelle mesure ma fatigue, temporaire, était comparable à celle des personnes atteintes de SP, mais cela m’a sensibilisée encore davantage à cet aspect de la maladie.

SP Quels ont été tes trucs pour amasser la somme requise?

CC – Quand je me suis lancée dans le projet, je n’avais aucune idée de la façon dont j’allais pouvoir recueillir 12 000 $, mais je voulais vraiment participer à cette aventure. J’avais donc bon espoir d’y arriver.

J’ai varié les activités et les moyens pour réaliser ma collecte de fonds avec l’aide de ma famille, de mes amis et de mes collègues de travail :

  • dons en ligne et en personne : plus de 8 500 $;
  • vente de bouteilles de vin : près de 3 500 $;
  • quill-o-thon : 1 000 $;
  • vente de livres par des amis : 1 000 $;
  • géocaching, activité de « teambuilding » pour une entreprise : 1 000 $;
  • vente de chocolats, de muffins et de cartes de souhaits par des collègues : plus de 500 $.

SP Comment as-tu trouvé l’expérience (collecte de fonds et voyage)?

CC – Ça a été une expérience inoubliable!

J’ai été agréablement surprise et impressionnée par la générosité de nombreuses personnes, à la fois par l’argent qu’elles donnaient, mais aussi par le temps qu’elles consacraient à ma collecte de fonds. Ça m’a beaucoup encouragée dans les moments où je doutais de pouvoir recueillir 12 000 $.

Le voyage a donc été non seulement la cerise sur le sundae après 16 mois de collecte de fonds, mais aussi la récompense, en quelque sorte, de tous les efforts que j’avais faits dans la préparation financière et physique.

L’aventure a cependant été très exigeante. Je suis allée au bout de moi-même, mais à aucun moment je n’ai envisagé d’abandonner, alors que j’aurais probablement tout lâché dans un autre contexte. Je n’avais qu’un seul but : atteindre le sommet, un jour à la fois, un pas à la fois, « pole-pole » (lentement en swahili)… en pensant aux personnes atteintes de sclérose en plaques pour qui chaque jour est un défi.

SP Recommencerais-tu l’expérience (un autre voyage)?

CC – Oui! C’est le type de projet qui nécessite beaucoup de temps, tant pour la collecte de fonds que pour la préparation physique, mais la fierté qu’on ressent après avoir relevé ce double défi est immense!

À mon retour, je n’envisageais pas de me lancer à nouveau dans un tel projet, mais aujourd’hui, je ne ferme pas la porte.

SP Que dirais-tu à une personne qui hésite à se lancer dans l’aventure pour la convaincre d’aller de l’avant?

CC – Une telle expérience est unique et nous fait vivre des moments magiques. L’esprit d’équipe est très fort, la solidarité dans le groupe entre les participants et les guides est extraordinaire. On est très bien encadré, on se sent en sécurité même si on est à l’autre bout du monde et qu’on est bien petit sur cette grande montagne.

SP Cette aventure a-t-elle changé quelque chose dans ta vie? Si oui, quoi?

CC – Je ne dirais pas que cette aventure a changé ma vie, mais cette expérience est la plus marquante de tout ce que j’ai vécu à ce jour. J’y pense souvent. L’instant qui est à jamais gravé dans ma mémoire est celui où j’ai vu la fameuse pancarte du sommet apparaître devant nous au lever du soleil. C’était l’aboutissement de notre aventure : un moment inoubliable!

SP As-tu d’autres projets à plus ou moins long terme?

CC – C’est sûr que j’aimerais faire l’ascension d’autres grosses montagnes, mais je n’ai pas de projets précis pour le moment. Le Kilimandjaro culmine à 5 895 m d’altitude, alors j’aimerais passer le cap des 6 000 m un jour. J’ai également en tête des montagnes un peu moins hautes mais mythiques : le Mont Blanc, en France, et le Machu Picchu, au Pérou, entre autres…

Pour en savoir plus sur le Défi Kilimandjaro SP.