Samedi était la dernière journée du périple de nos valeureux cyclistes et c’est aujourd’hui, lundi, qu’ils devraient arriver. En les attendant, voici de quoi vous faire patienter!
Un mot de Richard
« Tout d’abord un petit mot sur ma participation à ce challenge. L’an dernier, avec un groupe d’amis, j’ai fait cette même traversée pour le défi sportif, et à mon retour je n’ai cessé de répéter à tous mes amis cyclistes que c’était un voyage à faire absolument, pour le défi et surtout pour la beauté indescriptible des paysages. Chaque journée, chaque col, nous offrent des vues à couper le souffle. C’est en présentant toutes les beautés de cette traversée et en expliquant la nature du défi sportif à Josée en septembre dernier (qui était alors hésitante) que je me suis laissé, petit à petit, entraîner dans cette aventure. C’est finalement l’énergie, la joie de vivre, le sourire de Josée, ainsi que toute sa détermination, toutes les heures que Josée investi pour ses 1 500 patients, ses levées de fonds pour la recherche visant à trouver une cure à la sclérose en plaques qui m’ont convaincu de refaire à nouveau, et sans hésitation, cette traversée.
Mais le plus grand défi pour moi représentait la levée de fonds. À ma grande surprise, la réponse que j’ai eue de mes amis, collègues de travail, partenaires d’affaire (aussi loin que les Émirats Arabes Unis) a été au-delà de toutes mes attentes. Je les remercie tous chaleureusement, car leur contribution m’a permis de me joindre à un super groupe de participants qui, pour la plupart, côtoient cette terrible maladie au quotidien.
2 août 2013
Avant-dernière journée de ce merveilleux périple. Au programme, 2 cols (la Cayolle et Valberg) et environ 2000 mètres de dénivelé positif sous un soleil de plomb (42 degrés Celsius au Garmin de Denis à son arrivée à Valberg). Merci à Alex notre guide de nous avoir aspergés durant la montée du col de Valberg!
Nous nous approchons tranquillement, très souvent à seulement 9 km/h, de la Méditerranée…
La fatigue se fait sentir chez les cyclistes, pour certains les petits bobos sortent, pour un il constate à mi-parcours qu’il a inversé les semelles intérieures de ses souliers et « pas à peu près » : le pied droit dans le pied gauche et le devant, derrière. Mais rien ne peut arrêter la détermination des participants.
Encore une fois, nous avons eu droit à des paysages magnifiques sur des routes construites à flanc de montagne. Mais qui a bien pu construire des telles routes et pour quelles raisons!! Josée et Robert, qui ont achetés des livres sur « La route des grandes alpes », auront la responsabilité de nous éclairer à ce sujet.
Et on ne peut passer sous silence la gastronomie française. Au lunch aujourd’hui, dans un petit hôtel au bas de la descente du premier col, les 2 menus du jour étaient absolument délicieux et l’hôtesse très accueillante.
Richard
Un petit bonjour à Marilyne et Maxime!!!
Les derniers cols, en rafale!
Samedi matin, les cyclistes étaient les premiers debout dans l’auberge. Les aubergistes ont accepté de leur servir le déjeuner en avance, car les cyclistes avaient une GROSSE journée devant eux. Au programme: 4 cols, 3 000 mètres de dénivelé,130 km et 40°C.
L’énergie était à son maximum et les cyclistes arboraient tous un sourire lors du premier col, le col de la Couillole. Ils ont réalisé rapidement arrivés au deuxième col, le col St-Martin, que la journée s’annonce ardue. Il fait chaud, et Alex les arrose constamment pour les rafraîchir.
Le col de Turini, en est un très soutenu. La semaine de vélo commençait à se faire sentir dans leurs jambes. Heureusement, un MrFreeze les attendait au sommet! Il a tôt fait de leur faire oublier leurs douleurs…
À partir de là, une longue descente commençait : c’est de toute beauté. Des paysage qu’ils ont pleinement mérités.
Le dernier petit col s’est bien fait et ils ont ensuite filé vers Menton pour retrouver France et Sylvie qui avaient passé la semaine dans le secteur de Carcassone. Célébrations, félicitations. «Nous sommes tous très fiers de notre accomplissement, et avec raison. Avec un petit coté philosophie et un brin de nostagie, nous repensons au périple que nous venons de terminer et à tous ces gens atteint de la SP qui vivent avec leur propre défi sans arrêt.
Nous sommes privilégiés, et nous le savons et le savourons! »
Bravo à nos cyclistes et bon retour! Nous sommes immensément fiers nous aussi!